Bianca Jagger – Conférencier

Activiste et défenseure des droits de l’homme

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Conférencier spécialisé sur

  • Droits de l'homme
  • Protection de l'environnement
  • Changement climatique
  • Populations Indigènes

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  • Espagnol

Biographie

Bianca Jagger est une figure internationale de la défense des droits de l’homme et du changement climatique. Elle est la fondatrice et présidente de la Bianca Jagger Human Rights Foundation, ambassadrice de bonne volonté du Conseil de l’Europe et membre du conseil de direction de Amnesty International USA. Pendant près de 25 ans, Bianca Jagger s’engage pour la défense des droits de l’homme, d’une justice sociale et économique et pour la protection de l’environnement à travers le monde. En raison de ses engagements, Mme Jagger reçoit de nombreuses et prestigieuses récompenses internationales, dont le célèbre prix Right Livelihood aussi connu sous le nom de Prix Nobel Alternatif. Elle est également la récipiendaire du United Nations Earth Day International Award, le Amnesty International USA Media Spotlight Award for Leadership, le  World Citizenship Award de la  Nuclear Age Peace Foundation et le World Achievement Award des mains de Mikhail Gorbachev.

Bianca Jagger, née Pérez-Mora Macías voit le jour en 1950 à Managua au Nicaragua. Adolescente, elle observe les horreurs que la Garde Nationale de Somoza inflige à la population civile. Ses possibilités d’actions étant limitées à la participation aux manifestations étudiantes contre ces massacres, elle ressent alors un sentiment d’impuissance. Dès son plus jeune âge, elle est témoin de ce que JFK appelait “les ennemis communs de l’homme: la tyrannie, la pauvreté, la maladie et la guerre elle-même”. Au milieu des années 60, elle reçoit une bourse du gouvernement français pour étudier à Sciences Po Paris et quitte donc son Nicaragua natal. En 1971, elle se marie avec Mick Jagger.

Pendant les années 80, Mme Jagger commence à s’associer avec plusieurs organisations internationales de droits de l’homme, particulièrement avec Amnesty International, Human Rights Watch et le Washington Office pour l’Amérique Latine.

Dans les années 90, elle joint la cause des populations indigènes en Amérique Latine et déclare son engagement pour sauver les forêts tropicales de l’hémisphère Ouest. Ses efforts la conduisent à voyager au Nicaragua, en Honduras et au Brésil. En 1991, elle contribue à stopper l’installation d’une concession d’installation qui aurait mis en péril l’habitat des Indiens Miskito sur la côte atlantique du Nicaragua. En 1994, elle contribue de nouveau à protéger les terres du peuple Yanomani du Nord du Brésil, menacées par les activités d’un nombre croissants de chercheurs d’or qui ont eu pour conséquences la pollution de l’eau ainsi que la mort de plusieurs membres de la tribu. En reconnaissance pour ses efforts, elle reçoit en 1994 le United Nations Earth Day International award. En 1997, elle reçoit le Green Globe award décerné par la  Rain Forest Alliance en remerciement de ses ‘efforts extraordinaires pour la conservation de l’environnement et ses succès des dix dernières années”.

En 1995, alors que les Nations-unies l’avait décrétée “zone de sécurité”, la ville de Srebrenica est envahie par les troupes de l’armée serbo-bosniaque et quelques 8000 civils (presque toute la population masculine) sont massacrés systématiquement. Pendant de nombreuses années, Mme Jagger fait campagne pour obtenir la fin du génocide en Bosnie et par la suite, pour que les responsables soient jugés par le Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). Elle témoigne à ce sujet devant le Comité Helsinki, le groupe parlementaire des droits de l’homme du Congrès américain (the United States Congressional Human Rights Caucus), le International Operations Subcommittee on Human Rights, ainsi que devant les parlements britannique et européen. De 1993 à 1996, elle évacue vingt-deux enfants hors de Bosnie afin qu’ils puissent recevoir des soins médicaux aux Etats-Unis. Dans le milieu des années 90, Bianca Jagger commence à faire campagne contre la peine de mort. A ce titre, elle reçoit en 1996 le prix d’ ”abolitionniste de l’année” décernée par la Coalition nationale pour abolir la peine de mort, pour “ses infatigables efforts et son dévouement héroïque qui ont permis d’obtenir la grâce de Guinevere Garcia”. Depuis lors, elle n’a de cesse de faire campagne pour de nombreux cas de peine capitale à travers le monde.

En 2004, Bianca Jagger reçoit le prix Right Livelihood, connu comme “prix Nobel Alternatif” pour “son engagement de longue date et son dévouement à faire campagne sur un grand nombre de questions liées aux droits de l’homme, à la justice sociale et à la protection de l’environnement, dont l’abolition de la peine de mort, la prévention de maltraitance des enfants, les droits de populations indigènes sur l’environnement qui leur permet de vivre et la prévention et résolution des conflits armés”.

Bianca Jagger est présidente du World Future Council et est membre du comité consultatif de la Coalition pour la justice internationale. Elle a également été membre de la Twentieth Century Task Force on Apprehending Indicted War Criminals et membre du conseil d’administration de People for the American Way et de The Creative.

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