Philippe Douste-Blazy a débuté sa carrière professionnelle comme cardiologue avant de devenir un homme politique français de premier plan. Il est aujourd’hui conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies sur les questions d’innovation financière pour le développement. Après une thèse brillamment récompensée par un prix en 1983, il devient... Read more
Philippe Douste-Blazy a débuté sa carrière professionnelle comme cardiologue avant de devenir un homme politique français de premier plan. Il est aujourd’hui conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies sur les questions d’innovation financière pour le développement.
Après une thèse brillamment récompensée par un prix en 1983, il devient cardiologue dans sa ville natale avant de partir pour Toulouse, en 1986, où il exerce au Centre Hospitalier Universitaire de Purpan et enseigne à la faculté des sciences de Toulouse à partir de 1988.
Philippe se tourne ensuite vers sa passion, la politique. En 1989 est élu maire de Lourdes sous les couleurs de l’UDF. La question européenne le passionne également, si bien qu’il devient, dans la foulée, député européen sur la liste « Le Centre pour l’Europe » jusqu’en 1993.
Dès lors, Philippe Douste-Blazy s’investit pleinement dans la vie politique de sa région et de son pays. Après avoir remporté son siège de député de la 2e circonscription des Hautes-Pyrénées en 1993, Philippe est nommé ministre délégué à la santé et porte-parole du gouvernement Balladur en 1995, année durant laquelle il est également réélu à la mairie de Lourdes et devient ministre de la Culture.
Après un court passage à l’Assemblée nationale en 1993, il retrouve un siège de député en 1997 avant de conquérir la mairie de Toulouse en 2001.
Lors des élections présidentielles de 2002, Philippe soutient le candidat Jacques Chirac et s’implique alors au sein de l’UMP dont il devient la même année le secrétaire général et député de la Haute Garonne.
En 2004, il est nommé ministre de la Santé et de la Protection sociale par Jean-Pierre Raffarin pendant un an puis ministre des Affaires étrangères jusqu’en mai 2007.